Avant la finale retour de la Ligue des Champions qui va mettre aux prises l'Espérance de Tunis à Al Ahly le 17 novembre prochain, les autorités tunisiennes ont annoncé la limitation du nombre de spectateurs pour la rencontre à 27 000, alors que la capacité du stade de Radès est de… 60 000.
(De notre correspondant)
De nombreux fans de l’Espérance de Tunis et de Al-Ahly ne pourront pas assister à la finale retour de la Ligue des Champions qui va opposer les deux équipes le 17 novembre prochain au stade olympique de Radès. Seules 27 000 places seront disponibles pour accéder dans l'enceinte afin de vivre cette grand messe du football africain. Selon les informations publiées par la direction générale de la sûreté publique tunisienne, 26 000 places seront attribuées aux supporters des Sang et or et 1 000 autres aux Egyptiens.
D'après les premières informations initialement diffusées par la même source, les autorités tunisiennes avaient au préalable autorisé 22 000 spectateurs avant d’accéder à la requête de l’Espérance de Tunis en augmentant le nombre de siège à 27 000. Afin de pouvoir assurer la sécurité, d’autres mesures de prévention à tout débordement ont été éditées par les responsables de la sécurité.
Accès au stade interdit aux moins de 20 ans
“Le jour de la rencontre, les portes du stade olympique de Radès seront ouvertes au public à partir de 13 heures pour se fermer à 16h30, soit deux heures avant le début de la rencontre. La sécurisation du stade et de ses alentours débutera officiellement 48 heures avant le jour de la rencontre. Tous les supporters de cette finale retour seront soumis à un contrôle sécuritaire spécifique avant l'accès au stade, sachant que tous ceux en-dessous de l'âge de 20 ans ainsi que les enfants accompagnant leurs parents seront strictement interdit à accéder au stade“, a ainsi fait savoir la direction générale de la sûreté publique.
Depuis quelques années en Tunisie, les rencontres de football suscitent la violence dans les stades, d'où le fait que la dernière saison du championnat se soit déroulée à huis-clos. Les autorités tunisiennes voudraient certainement éviter de vivre les évènements de Port-Saïd en Egypte au cours de la rencontre entre Al-Masry et Al-Ahly qui avait coûté la vie à plus de 77 personnes.