Partira ou partira pas ? Alors que leurs rumeurs autour de son départ enflent ces derniers jours, Aurélien Chedjou a profité de son passage à l'inauguration du complexe de futsal “Elite 5 Soccer” de Jean-Alain Boumsoung, en région parisienne, pour évoquer la fin de saison et son avenir. Entretien.
Aurélien, après un début de saison compliqué, Lille revient en force au moment du sprint final, comment expliquer ce changement ?
On s'est dit les choses en face. A un moment donné certaines choses n'allaient pas et on a pris le temps d'en parler entre nous dans le vestiaire, de se dire les choses en face. On a un bon groupe, avec des garçons bien avec qui on peut parler.
Il y a encore quelques mois, l'équipe était dans le ventre mou et elle se retrouve maintenant à jouer l'Europe. Ça va pimenter votre fin de saison…
On va jouer à fond jusqu'à la fin. On est bien revenu, mais pour le moment, on est qualifié pour rien du tout… Après, c'est vrai qu'à la trêve on était loin derrière les autres. Là on se retrouve à pouvoir accrocher une place européenne. Rien n'est encore joué.
Ces derniers jours ton nom est souvent revenu dans la rubrique des transferts, avec des destinations comme Marseille ou Monaco. Tu es intéressé ?
Monaco ? Ça me fait plaisir. Je vous mentirais si je vous disais le contraire… Mais je suis professionnel. Aujourd’hui, je porte le maillot de Lille et ce qui m’importe ce sont les six derniers matchs. Je vais donner le meilleur de moi-même pour qu’on continue de parler de moi dans la presse, mais aussi pour aider le club à atteindre ses objectifs.
Et ensuite ce sera le départ ?
J'en parlerai une fois la saison terminée, après la 38e journée…
Tu es présent pour l'inauguration du Five de Jean-Alain Boumsong, tu en penses quoi de son complexe de futsal ?
Franchement, il n'est pas mal du tout. Je n'ai pas encore eu le temps de tout visiter mais c'est vraiment du beau travail qu'ils ont fait. C'est une bonne initiative de sa part.
De quoi te donner des idées pour ton après-carrière ?
Je n'y pense pas encore. Je suis encore fixé sur ma carrière et j’espère jouer encore au moins huit ans si les blessures me laissent tranquille. Vraiment, je n’ai pas encore pensé à ce que je ferai après. Je commencerai à y penser dans deux ou trois ans. Pour le moment je veux profiter.
