Il a fallu du temps mais le déroulement de “l’affaire” Majeed Waris est désormais connu. Attendu par le Stade Rennais et le FC Lorient, l’attaquant ghanéen a filé à l’anglaise pour s’engager avec les Merlus. “Pour moi, ce n’est pas une affaire“, assène d’entrée Loïc Féry, le président lorientais, qui s’est exprimé sur RMC jeudi. “Les premiers contacts directs avec le club de Trabzonspor remontent à un peu plus de 10 jours. Quand notre dernière proposition a été acceptée il y a un peu plus de 48h, le FC Lorient a organisé le voyage du joueur“, affirme le dirigeant, avant de tacler Rennes : “A l’arrivée à Paris, alors qu’on avait tout organisé, tout payé, on a eu la désagréable surprise de s’apercevoir qu’il y avait des confrères d’un autre petit club breton qui étaient à Roissy.”
Une version des faits confirmée par Philippe Montanier, l’entraîneur rennais. “On avait un accord sur le transfert par fax avec Trabzonspor. Le club était OK pour qu'on discute avec le joueur et qu'il passe la visite médicale. Mais on a eu une info extérieure le lendemain disant que Lorient avait surenchéri sur notre offre et que Trabzonspor était d'accord avec le club. Trabzonspor ne nous a jamais donné de nouvelles ce qui n'est pas normal. On est donc simplement allé à Paris à l'aéroport pour vérifier directement ces infos.“, tacle le technicien, qui n'exclut par des poursuites devant la FIFA : “La direction du Stade Rennais étudie les suites à donner car notre accord par fax a visiblement une valeur juridique. S’il y a une suite, c'est contre Trabzonspor et non contre Lorient qui a simplement joué son jeu dans l'affaire.“