De retour en France, où il séjourne le temps de la trêve estivale, Alain Giresse est revenu sur son retour à la tête de la sélection malienne et le début des éliminatoires de la CAN 2017. L'occasion pour le sélectionneur des Aigles de déplorer certains soucis administratifs qui ont perturbé la préparation de son équipe et réclamer plus de sérieux à l'avenir.
Quel bilan tirez-vous de la première journée des éliminatoires de la CAN 2017 ?
Nous avions d’abord organisé un stage de préparation au Maroc qui s’est déroulé, dans les conditions idéales. Ensuite nous sommes allés à Bamako. Tout s’est bien déroulé en terme d’organisation logistique. En ce qui concerne le match proprement dit, le problème que nous avions eu c’était le nombre de joueurs indisponibles. Il y a eu des blessés, d’autres étaient pris par leurs éventuels transferts… Au dernier moment aussi nous avons eu un problème administratif sur trois joueurs, cela nous a aussi handicapés. A l’arrivée, nous gagnons le match et malgré ces situations délicates nous avançons, c’est le plus important.
Comment avez-vous géré ce problème administratif, surtout avec les joueurs concernés ?
Il n’y a pas de recette miracle ! Quand un joueur est privé de match, non pas pour un choix sportif mais extra sportif, vous n'avez aucun moyen de le consoler. On ne peut rien faire malheureusement.
Cela ne vous a-t-il pas mis dans une situation difficile en tant que sélectionneur ?
Je sais ce que vous êtes entrain d’essayer de dire (rires) et à juste titre. Ce que vous êtes entrain de dire ce sont des constats sur des situations. Aujourd’hui il fait très chaud en France et comment fait-on ? On fait avec, voila c’est pareil ! Quand ce genres de situations arrivent, on ne peut rien faire à part les gérer mais surtout se projeter sur le futur, prendre acte de tout cela et que cela ne se reproduise surtout pas ! Que l’on soit plus sérieux, plus rigoureux face à cela.
Vous êtes en France en ce moment, quel suivi faites vous des joueurs maliens ?
En cette période d’inter saison, c’est le suivi des joueurs susceptibles de changer de club, mais aussi ceux qui sont en convalescence. C’est un état de lieu permanent, en suivant leur reprise en club et leur état de santé. Ce suivi permet d’être dans l’information et la connaissance précise de leur situation.
Et aussi vous jouez aussi le rôle de VRP pour les joueurs maliens, vous êtes sollicité par des clubs en pleine périodes de recrutement…
Oui cela existe aussi. Les clubs me sollicitent pour obtenir des informations sur les joueurs maliens. Ils connaissent déjà leurs potentiels sportifs mais ils veulent surtout connaitre leurs états d’esprit, s’ils sont consciencieux ou pas… Je présente aussi les joueurs qui sont à la recherche d’un nouveau club.
