Maroc-Espagne : Morata provoque une énorme polémique !

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L’attaquant international espagnol Alvaro Morata s’est mis à dos les supporters du Maroc après la victoire en finale de l’Euro 2024.

Dimanche soir, l’Espagne a remporté son quatrième Euro en battant l’Angleterre 2-1. Les célébrations se sont par la suite déroulées le lendemain sur la Plaza de Cibeles de Madrid où les joueurs se sont offerts une improbable controverse. En effet, dans le sillage de Rodri, ses coéquipiers ont chambré les Anglais en entonnant un chant “Gibraltar est espagnol”, en référence à l’enclave située à l’extrême sud de l’Andalousie, appartenant à l'Angleterre et revendiquée par l'Espagne et en face de laquelle se dressent les côtes marocaines.

Morata repris de volée par le Maroc

Moment choisi par Alvaro Morata pour lancer une pique au Maroc contre lequel la Roja a pour rappel buté en huitièmes de finale de la Coupe du monde 2022 (0-0, 3-0 ap. t.a.b.). “Le Maroc aussi ! (sous entendu, “le Maroc aussi est espagnol”, comme Gibraltar, ndlr)”, a lancé le futur joueur de l'AC Milan qui s’était entre-temps mué en speaker. Logiquement, cette sortie a déclenché les foudres des Marocains sur les réseaux sociaux, et notamment sur X.

Plusieurs internautes se sont ainsi écharpés sur la Toile. Les Marocains tirant à boulets rouges sur Morata via des commentaires virulents, tandis que certains espagnols ont remis en cause les propos attribués au buteur. Ces derniers arguent en effet que l’intéressé n’aurait absolument pas prononcé ces mots dans la cacophonie nocturne rendant ses propos difficilement audibles.

Un nouvel épisode de la rivalité hispano-marocaine mise en évidence ces derniers mois, entre le choix de sélection des joueurs Lamine Yamal et Brahim Diaz, et la bataille pour remporter la domiciliation de la finale de la Coupe du monde 2030.

Maroc-Espagne : Morata provoque une énorme polémique !

Prudence Ahanogbe

Couteau suisse de la rédaction footballistique, je perce mon trou grâce au dépassement de soi. Sur mon versant gauche, un don indescriptible pour l’écriture, un peu comme Messi, et sur le versant droit, beaucoup de travail, à la Cristiano Ronaldo.