Walid Regragui a confié avoir songé à quitter ses fonctions de sélectionneur de l’équipe du Maroc dans la foulée d’une sortie prématurée à la CAN 2023.
Étiqueté comme favori de la CAN 2023 (janvier-février 2024), du fait de sa quatrième place décrochée contre toute attente lors de la Coupe du monde 2022, le Maroc a déchanté. En effet, les Lions de l’Atlas ont été éliminés dès les huitièmes de finale par l’Afrique du Sud (0-2), future troisième.
Alors que plusieurs coupables avaient été pointés du doigt, Walid Regragui ne s’était pas défilé. « On va rentrer et on va bien réfléchir à l’avenir. Donc je vais m’assoir avec mon président, on va bien discuter. Je ne me cache jamais et on va prendre nos responsabilités, en tout cas la mienne. Aujourd’hui j’ai échoué, donc il faut assumer », avait-il réagi à chaud.
La tendance voulait que le tacticien démissionne. Mais ce dernier a été confirmé à son poste par la Fédération royale marocaine de football (FRMF). Dans une longue interview accordée au quotidien espagnol As, l’ancien vainqueur de la Ligue des champions de la Confédération africaine de football (CAF) avec le Wydad Casablanca, a admis avoir bel et bien rendu son tablier, et qu’il a été convaincu par le président de la “fédé”, Fouzi Lekjaa.
« Après l'échec de l'édition précédente, je voulais partir »
« C'est un rêve que j'ai toujours eu. J'ai mes rêves, mes objectifs, mais mon obsession maintenant est de gagner la Coupe d'Afrique des Nations (la prochaine édition se déroulera au pays du 21 décembre 2025 au dimanche 18 janvier 2026, ndlr). Faire l'histoire avec mon pays. J'ai faim », a fait savoir un Regragui revanchard avant de poursuivre en effet.
« Après l'échec de l'édition précédente, je voulais partir. J'avais promis au président de la fédération que je partirais si les choses ne se passaient pas bien. “Vous êtes un compétiteur et le Maroc veut gagner. Il ne l'a pas gagné depuis 50 ans. Montrez aux gens que vous pouvez le gagner”, m'a dit le président. J'ai été convaincu et nous sommes sur une bonne route, nous devons travailler pour entrer dans l'histoire de cette compétition. »