Alors qu’Alaa Bellaarouch se dirige vers un forfait, et que Yassine Bounou doit encore attendre le feu vert de son club, une troisième option pas des plus loufoques émerge pour le Maroc au poste de gardien à l’approche des Jeux Olympiques Paris 2024.
Blessé depuis la fin de la saison dernière avec Strasbourg, Alaa Bellaarouch se retrouve en incapacité de s’entrainer normalement jusqu’en août. Retenu pour la tournée en Autriche avec le club alsacien à partir du 3 juillet, le portier titulaire de l’équipe du Maroc U23 est parti pour ne pas participer aux JO.
Si cela ouvre grand la porte à une potentielle sélection de Yassine Bounou, le gardien de l’équipe nationale A, officiellement à disposition du sélectionneur Tarik Sektioui, le pensionnaire d’Al-Hilal doit tout de même encore obtenir le feu vert de son club en Arabie saoudite. Et le bât pourrait bien blesser là. Car, sachant qu’il s’agit d’une date non-FIFA, le club n’est pas tenu de libérer son joueur.
Munir Mohamedi, une option inattendue
D’où l’option Munir Mohamedi, se retrouvant au chômage à compter du 1er juillet prochain, comme le rappelle le média Le 360. Son contrat avec Al-Wehda (Arabie Saoudite) arrive à échéance le 30 juin. Une aubaine pour la sélection olympique qui n’aura nul besoin de négocier avec un club quelconque avant une possible convocation du dernier rempart de 35 ans, qui prendrait donc l'une des 3 places de joker réservées aux joueurs de plus de 23 ans.
D'ici-là, Munir pourrait toutefois rebondir puisque la même source fait état de sa très probable arrivée au pays, et plus précisément à la RS Berkane. Même s'il venait à rejoindre la RSB, le portier aurait de bonnes chances de disputer les JO dans la mesure où son nouveau club devrait se montrer conciliant. Bref, il s'agit bien d'une piste inattendue pour les Lionceaux de l’Atlas olympiques.