À quelques heures du coup d’envoi de la CAN 2023, ce samedi 13 janvier 2024, l’Égypte et le Maroc se lancent des piques par médias interposés.
En attendant le début des hostilités sur le rectangle vert, ce samedi entre la Côte d’Ivoire, pays hôte de la CAN, et la Guinée-Bissau (compte rendu à suivre sur Afrik-Foot), les premières ont déjà commencé par médias interposés. Le Maroc et l’Égypte, deux favoris et rivaux pour le titre le 11 février à Abidjan, se sont ouvertement critiqués.
Ounahi tacle l’Égypte
Azzedine Ounahi, milieu de terrain des Lions de l’Atlas et de l’Olympique de Marseille, a planté la première banderille mercredi. Dans un entretien pour le quotidien régional La Provence, celui-ci a notamment taclé le jeu minimaliste, selon lui, des septuples champions d’Afrique qui ont sorti le Maroc lors de la précédente édition en quarts de finale. « L’Égypte qui a remporté sept CAN ne produit pas un grand jeu, mais c’est une équipe qui gère, a-t-il critiqué, avant d’expliquer. Tu peux dominer, mais ils peuvent marquer le but du 1-0 sur coup de pied arrêté et après un joueur tombe à droite, un autre à gauche… »
La reprise de volée de Mohamed
Ces déclarations ont été portées ce samedi devant le buteur égyptien Mostafa Mohamed (33 capes, 8 buts), de passage en conférence de presse avant d’entrer en lice avec les Pharaons contre le Mozambique dimanche (groupe B). Sa réponse a été cinglante. « Je n’ai pas suivi ce qu’a dit Ounahi. On a remporté sept CAN. Notre objectif est d’en gagner une huitième. Je l’invite à jouer comme nous et à remporter des trophées », a recadré l’avant-centre du FC Nantes.
Les deux adversaires pourront rapidement en découdre sur le terrain, en huitièmes de finales notamment, s’ils finissent deuxièmes de leurs poules respectives, ou en quarts s’ils terminent premiers.