Le tirage au sort des groupes de la CAN 2025, effectué ce lundi 27 janvier à Rabat, a confirmé ce que beaucoup imaginaient : le Maroc, pays hôte, sera scruté à la loupe. Et Walid Regragui a directement envoyé un message fort, en montrant sa volonté de faire taire les critiques.
Placés dans le groupe A, les Lions de l’Atlas affronteront les Comores, le Mali, puis la Zambie. Une poule à forte adversité, mais qui, sur le papier, semble à la portée des Marocains, désignés naturellement comme les grands favoris non seulement de ce groupe, mais également de la compétition dans son ensemble.
Cependant, être favori, notamment à domicile, n’est jamais un rôle facile à assumer. Depuis leur dernier sacre en 1976, les supporters marocains attendent avec impatience que leur équipe nationale soulève à nouveau le trophée continental. Le contexte est donc clair : le Maroc joue à la maison et devra impérativement confirmer son statut d’équipe redoutable.
Walid Regragui face à la pression
Au sortir du tirage de la CAN, Walid Regragui, le sélectionneur des Lions de l’Atlas, s’est adressé à la presse en zone mixte avec son franc-parler habituel. Conscient des attentes gigantesques qui pèsent sur ses épaules et celles de son équipe, l’entraîneur marocain a tenu à mettre les choses au clair. ” La pression ? Forcément ! On ne va pas se cacher derrière l’obligation de gagner ce trophée“, a-t-il affirmé avec détermination.
Le sélectionneur reconnaît l’immense responsabilité qui incombe au Maroc en tant que pays hôte. Mais loin de s’en plaindre, il semble prêt à transformer cette pression en un moteur de motivation.
“Bien sûr que c’est une pression supplémentaire. C’est une grosse responsabilité sur les épaules, pas forcément de l’entraîneur, mais surtout aussi sur les joueurs. Mais on ne va pas essayer de la porter seuls. Il y a des supporters qui sont derrière nous, qui rêvent depuis 1976 de garder ce trophée à la maison.”
“Une union sacrée” pour le sacre
Le discours de Walid Regragui a également mis l’accent sur l’unité qui doit prévaloir autour de l’équipe nationale. Pour lui, cette pression, qu’elle soit positive ou négative, doit être acceptée et assumée. Il martèle sa détermination à déjouer les critiques et à répondre sur le terrain.
“Mais avec cette union sacrée, la pression, il faut qu’elle soit positive. Et si elle est négative, on va faire avec. J’ai l’habitude. On ira la chercher avec ou sans les personnes qui veulent qu’on la gagne”
Le technicien marocain, qui a mené son équipe jusqu’à une demi-finale historique à la Coupe du monde 2022, n’a jamais caché son ambition de réitérer cet exploit à l’échelle continentale. “On est surmotivé. On a vraiment toutes les conditions pour faire un grand tournoi et on espère rendre fiers nos supporters“, a-t-il conclu, montrant à nouveau qu’il croit fermement à une victoire finale. Les actes suivront-ils les paroles du sélectionneur ?
