Maroc-Pérou : les Lions de l’Atlas muets, Boufal dérape…

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Trois jours après sa victoire de prestige face au Brésil (2-1), le Maroc n’est pas parvenu à trouver la faille contre le Pérou (0-0) ce mardi en match amical au Civitas Metropolitano de Madrid.

Avec seulement 3 changements effectués dans le onze de départ par le sélectionneur Walid Regragui, les Lions de l’Atlas se présentaient avec une équipe finalement peu remaniée. La première période a d’ailleurs été totalement à leur avantage, mais lorsque l’efficacité ne faisait pas défaut, Gallese sortait le grand jeu dans le but adverse, notamment pour repousser cette reprise à bout portant d'En-Nesyri après un superbe mouvement Ziyech-Mazraoui.

A 10 contre 10

Le second acte s’est en revanche révélé beaucoup plus poussif et quasi soporifique malgré une belle ambiance en tribunes. Le principal fait majeur de cette deuxième période a concerné Boufal. Entré en jeu, le milieu offensif a cédé aux provocations et il a adressé un coup de pied à son adversaire après s’être retrouvé au sol, ce qui lui a valu une expulsion en même temps que celle de son vis-à-vis Zambrano (79e). Ziyech, lui, n'est pas arrivé à accrocher le cadre sur ses tentatives lointaines.

Seulement 11 tirs (dont 8 pour le Maroc) et 2 cadrés (pour le Maroc aussi) : les chiffres de la rencontre en disent long… «Je pense que Bounou n’a pas eu à effectuer un seul arrêt, donc il y a aussi du positif. Après c’est vrai qu’il faut qu’on fasse mieux avec le ballon pour tuer ce genre de match», a admis le capitaine Romain Saïss au micro d’Arryadia après la partie. Déjà qualifiés pour la CAN 2023, les demi-finalistes du dernier Mondial se retrouveront en juin pour un match sans grands enjeux contre l’Afrique du Sud dans les éliminatoires de la compétition.

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Issa Hayatou, Ahmad Ahmad, Patrice Motsepe… Lancée en 2010, la rédaction d’Afrik-Foot en a vu défiler des présidents de la CAF. Sa plume peut parfois être acerbe mais elle a toujours le même objectif : œuvrer au développement du football africain, sans rien cacher de ses réussites comme de ses faiblesses.