Meurtre : ni haine ni vengeance pour Aurier

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Lundi, Serge Aurier a eu la douleur de perdre son frère cadet Christopher, abattu à l’aube, visiblement suite à une histoire de coeur. Dans cette épreuve, le latéral droit de Tottenham démontre toutefois une attitude exemplaire, avec beaucoup de respect et de dignité. L’international ivoirien a ainsi expliqué qu’il n’est pas habité par un sentiment de vengeance vis-à-vis du meurtrier supposé, qui s’est livré à la police mardi et qui a été mis en examen ce vendredi.

«Aujourd'hui, il faut apaiser les choses. Je n'ai pas de sentiment de haine ou de vengeance. J'évolue dans un métier où il faut être calme. Je suis calme. J'ai confiance en la justice. Je suis attristé, je suis dans le regret. Je continue à pleurer la mort de mon frère», a expliqué l’ancien Parisien pour La Dépêche, avant de revenir sur les heures qui ont suivi le drame.

«J'ai dû l'annoncer rapidement à ma mère et anticiper. Je suis resté toute la journée dans mon lit sans bouger (lundi). Ça a été une journée difficile», a ajouté l’Eléphant, qui a fait preuve de beaucoup de courage et a tout de même tenu à prendre part au match de mercredi contre Newcastle (3-1).

Meurtre : ni haine ni vengeance pour Aurier

Rédaction

Issa Hayatou, Ahmad Ahmad, Patrice Motsepe… Lancée en 2010, la rédaction d’Afrik-Foot en a vu défiler des présidents de la CAF. Sa plume peut parfois être acerbe mais elle a toujours le même objectif : œuvrer au développement du football africain, sans rien cacher de ses réussites comme de ses faiblesses.