Michael Olise raconte sa connexion avec l’Algérie

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International français depuis plusieurs mois, l’indispensable du Bayern Munich, Michael Olise, est revenu sur sa filiation avec l’Algérie.

Appelé en équipe de France pour la quatrième fois consécutive, Michael Olise, est revenu pour les soins de L’Équipe sur cette plurinationalité qui le singularise. Né à Londres (Angleterre) d’un père nigérian et d’une mère franco-algérienne, l’offensif du Bayern Munich (plus de 2 500 minutes de jeu cette saison pour 13 et 11 passes décisives) était en effet éligible avec quatre sélections avant d’opter pour les Bleus l’année passée.

“Ce mélange, c'est juste qu'il était là”

Un choix par conviction, qui n’efface pas cependant ses rapports naturels aux autres pays, y compris l’Algérie, qui espérait l’attirer dans les filets des Verts jusqu’à la dernière seconde.

“J'ai beaucoup de connexions différentes avec le Nigeria, l'Algérie, la France, l'Angleterre. Ce n'est pas quelque chose auquel je pense tous les jours, c'est tout à fait normal pour moi. J'ai en moi des petites choses de chaque pays. Ça m'a ouvert l'esprit, car ces cultures sont assez différentes les unes des autres. À la maison, j'en avais trois grâce à mes parents. Et dehors, c'était l'Angleterre, où j'ai grandi. Je n'ai pas dû forcer ce mélange, c'est juste qu'il était là.”

“J'avais la connexion avec l'équipe de France”

En septembre 2024, après avoir conquis la médaille d’argent avec l’équipe de France Olympique aux JO de Paris, le joueur de 23 ans préformé à Arsenal, ChelseaManchester City avant de parfaire ses gammes à Reading et Crystal Palace précédemment, expliquait que son feeling pour les Bleus avaient pesé dans son choix.

“Ma mère vient de France, je suis venu ici enfant. J'avais la connexion avec l'équipe de France, c'est pour ça que je joue pour la France”, avait-il déclaré.

Michael Olise raconte sa connexion avec l’Algérie

Prudence Ahanogbe

Couteau suisse de la rédaction footballistique, je perce mon trou grâce au dépassement de soi. Sur mon versant gauche, un don indescriptible pour l’écriture, un peu comme Messi, et sur le versant droit, beaucoup de travail, à la Cristiano Ronaldo.