Mohamed Sissoko: “Prêt à tout casser avec le PSG”

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Il est arrivé en retard mais le transfert, lui, n'a pas traîné. Mohamed Sissoko a été présenté ce jeudi au Parc des Princes par son nouveau club, le Paris Saint-Germain. Avec le sourire mais déterminé, le milieu de terrain, qui quitte la Juventus Turin pour la Ligue 1, s'est plié au jeu des questions-réponses. Afrik-foot était présent.



Afrik-foot: Mohamed, pourquoi avez-vous choisi le PSG?

Mohamed Sissoko: C'est d'abord un énorme plaisir d'avoir signé pour un club avec un tel projet. Le PSG est très ambitieux. J'ai pu échanger avec de grandes personnes qui ont eu des discours convaincants à mon égard.

Le discours des dirigeants a donc été déterminant pour vous.

Bien sûr. J'ai parlé avec Leonardo, avec Antoine Kombouaré, avec le staff… Ils ont su me convaincre. Ils m'ont donné l'envie de venir. Le discours a fait la différence ainsi que le projet sur le long terme.

Auriez-vous opté pour le PSG dans un autre contexte?

Sincèrement, je ne pense pas, non.

Mais aviez-vous l'idée de jouer ici dans un coin de la tête?

Dans un coin dans la tête, je l'avais. Sans doute. Mais pas à 26 ans. J'espère que ce club arrivera un jour au niveau de Liverpool, Valence ou la Juve, avec qui j'ai pu jouer.

Vous avez été formé à Auxerre mais vous n'avez jamais joué en France. Que savez-vous de la Ligue 1?

Franchement, je regarde le championnat français. C'est un championnat qui va vite, c'est un championnat physique. Pour moi, le fait de revenir après l'AJA va me donner l'opportunité de connaître un nouveau championnat. Et de m'imposer.

Avez-vous déjà évolué avec certains de vos partenaires?

(il réfléchit) Non, je ne crois pas. J'ai joué contre Siakia Tiéné et la Côte d'Ivoire en sélection mais, autrement, non.

Le Mali, justement. Allez-vous participer à la CAN?

Pour l'instant, j'ai mis ma carrière avec l'équipe nationale entre parenthèses. Je n'ai pas dit un terme définitif. Je ne ferme pas la porte. Pour le moment, l'objectif c'est de m'imposer au PSG et après, je penserai à l'équipe nationale.

Vous avez souvent été blessé ces dernières années. Que répondez-vous à ceux qui s'en inquiètent?

Ecoutez, j'ai passé la visite médicale. Le docteur a conclu que mes pépins étaient derrière moi et que ça n'était pas du tout inquiétant. Sur ça, il n'y a aucun problème.

Vous aviez affirmé être “anti-Marseille”, en 2004, avant la finale de la Coupe de l'UEFA, doit-on en déduire que vous êtes un fan du PSG?

Je respecte toutes les équipes. Aujourd'hui, je suis avec le PSG, je veux m'épanouir ici. Les gens m'ont donné une chance. C'est une sacré opportunité et je suis vraiment très motivé.

Avez-vous discuté de votre positionnement avec le coach?

Pour l'instant, on en a parlé vaguement mais je peux dire qu'on a discuté, oui. Mais dire que je viens ici pour relancer ma carrière serait une erreur. Ce n'est pas vrai. Mais je suis convaincu qu'avec le staff, je vais progresser. Je suis prêt à tout casser.

Appréhendez-vous la concurrence ?

La concurrence est une chose très normale, surtout dans un grand club. Je l'ai connu à Liverpool, à Valence et à la Juve, avec des joueurs comme Steven Gerrard, Xabi Alonso, Aquilani ou Felipe Melo. Dans les grands clubs, il y a toujours de la concurrence et je suis prêt.

Crédit photos: DR

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Nicholas Mc Anally