Alors qu'il doit retourner à Milan à l'issue de la saison et la fin de son prêt, Mbaye Niang se verrait bien rester à Montpellier. L'attaquant formé à Caen tente un appel du pied en direction du club héraultais.
Prêté à Montpellier par l'AC Milan lors du mercato d'hiver, Mbaye Niang en est pour l'heure à quatre buts en 14 apparitions avec le MHSC. Malgré ces statistiques assez modestes, l'attaquant formé à Caen semble se plaire dans l'Hérault et se verrait bien rester. D'après le Midi Libre, le Franco-sénégalais tient à “rendre la confiance” qui lui a été accordée par les dirigeants, alors qu'il a récemment été condamné à 18 mois avec sursis dans une affaire de conduite sans permis et délit de fuite.
“C'est un club familial, auquel j'ai envie de rendre la confiance qu'il m'a témoignée. Désormais, j’ai huit matches pour convaincre. C’est comme si j’étais à l’essai à Montpellier“, a confié le joueur. Difficile pour l'heure de savoir quelle sera la suite donnée à cet appel du pied, alors que le président Louis Nicollin avait récemment laissé entendre qu'il n'était pas enclin à conserver le joueur.
“J'ai huit matches pour convaincre“
Jamais avare en commentaire, le dirigeant ne s’était pas fait prier pour faire savoir qu'il n'était pas satisfait du rendement de son attaquant. “Prolonger son prêt ? Il n’en n’a jamais été question. Pour faire plaisir, moi, je veux bien mais faut pas qu’on me prenne pour un con quand même“, faisait savoir le président du MHSC sur les ondes de France Bleu Hérault, avant de poursuivre : “Ce n’est pas un joueur pour nous. Si vous trouvez qu’il fait la différence, tant mieux. Mais je ne pense pas qu’actuellement il fasse la différence, peut-être depuis l’histoire de la Ferrari.”
Une pique parvenue jusqu'aux oreilles de Niang, qui a visiblement pris conscience qu'il devrait désormais s'acheter une conduite. “Ce ne sont pas des critiques mais les paroles d'une personne qui m'aime bien et que j'ai déçue. Le coach aussi (Rolland Courbis, ndlr) ne m'a pas ménagé dans cette affaire, croyez-moi.” Reste à savoir si ce sera suffisant pour changer la donne.
