On a eu tendance à l'oublier car il évoluait en Arabie saoudite depuis deux saisons, mais Moussa Marega était un redoutable buteur sur le sol européen. Désormais libre de tout contrat depuis la fin de son aventure avec Al-Hilal où évoluent des stars comme Yassine Bounou, Kalidou Koulibaly et le Brésilien Neymar, l'avant-centre malien de 32 ans pourrait bien fouler de nouveau les pelouses d'un championnat de premier plan…
Il n'a rien perdu de ses qualités de finisseur au pays de l'or noir. En 77 rencontres avec son club de Riyad, le natif des Ulis au sud-ouest de Paris aura fait parler la poudre à 24 reprises. Mais celui qui a éclos tardivement dans le monde du ballon rond – il n'est passé pro qu'à 23 ans – n'a pas fait que planter des buts en Arabie saoudite : il a aussi garni son palmarès. Vainqueur de la Saudi Pro League et de la Coupe nationale la saison dernière, l'ancien international malien (24 capes, 3 buts) a également remporté la Ligue des champions de l'AFC en 2021 et atteint la finale du Mondial des clubs l'année suivante. Bref, il peut partir avec le sentiment du devoir accompli.
Direction l'Espagne ?
Après avoir terrorisé les défenses lusitaniennes sous les couleurs du FC Porto (72 buts en 191 matchs) avec qui il a été double champion du Portugal, Moussa Marega pourrait poursuivre sa carrière dans le championnat voisin, celui de l'Espagne ! Selon Fichajes, l'attaquant malien serait en discussion avec le club de Valence, actuellement 11ème (sur 20 équipes) de Liga. La saison dernière, le club de l'est du pays avait terminé à une peu reluisante 14ème place. Loin, bien loin de son passé glorieux (6 fois champion d'Espagne, double finaliste de la Ligue des champions).
Pour tenter de retrouver ses lettres de noblesse, l'écurie entraînée par l'ancien international espagnol Rubén Baraja (43 sélections, 7 buts) cherche à renforcer son secteur offensif. Et le mercato étant désormais fermé, la formation évoluant à Mestalla peut seulement envisager le recrutement de joueurs libres. C'est donc le cas de Moussa Marega, qui semble – sur le papier du moins – être une bonne pioche. A voir si les deux parties parviendront à s'entendre sur les termes du contrat.