Dimanche, l'Algérien a écrit les lignes d'une belle histoire, en marquant pour son retour, après 8 mois d'absence pour des problèmes cardiaques. De quoi émouvoir Olivier Létang, le président lillois, qui a toujours soutenu le Fennec.
Il y a des instants qui dépassent le cadre du football, des moments où l’émotion prend le dessus sur la compétition. Dimanche, au Stade Pierre-Mauroy, Lille a battu Rennes (2-0), mais c’est un autre événement qui a marqué cette soirée. Huit mois après un arrêt cardio-respiratoire qui aurait pu lui coûter la vie, Nabil Bentaleb a signé un retour extraordinaire en Ligue 1.
En rentrant sur le terrain (76e minute) avec un défibrillateur sous-cutané, il est devenu le premier joueur en France à reprendre la compétition après un tel drame. Puis vint une reprise de près, un ballon au fond des filets, une explosion de joie. L'Algérien venait de signer l’un des retours les plus marquants de l’histoire du football français.
Un scénario que personne n’aurait osé imaginer. Pas même Olivier Létang, président du LOSC, qui n’a pu contenir son émotion à la fin du match. C’est en effet dans les couloirs du stade que l’autre image la plus folle de la soirée a eu lieu.
Les larmes d’Olivier Létang, symbole d’une soirée inoubliable
Habituellement mesuré, Olivier Létang n’a pas pu cacher son émotion. Les yeux embués de larmes, il a confié quelques mots qui résument toute la portée de ce moment.
« C’est beau… On n’imaginait pas ça. »
Une phrase simple, mais qui traduit toute l’intensité de l’instant. Car derrière cette reprise victorieuse, il y a un homme qui a lutté pour retrouver les terrains, une équipe qui a cru en lui, et un club qui a su lui tendre la main. Nabil Bentaleb, lui, est resté discret après le match.
Pas de grandes déclarations, seulement un regard rempli de gratitude et une pensée pour sa famille, ceux qui l’ont soutenu dans les moments les plus sombres. En inscrivant ce but, Nabil Bentaleb a prouvé qu’il était plus qu’un joueur de football : un véritable symbole de résilience et de courage.