Nancy-Karaboué : “Si la Côte d’Ivoire m’appelle…”

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Arrivé à Nancy en provenance de Sedan en Ligue 2, Lossemy Karaboué, a du s'adapter au haut niveau. Entre un nouvel entraîneur en la personne de Jean Fernandez et le début d'un nouveau cycle, le milieu de terrain s'est très vite adapté à son nouvel environnement et a réalisé une saison plus qu'honorable. De sa formation à Lyon, où il n'aura jamais eu l'occasion de passer pro, à ses aspirations à être un jour appelé pour défendre les couleurs de la Côte d'Ivoire, Karaboué se livre sur son parcours.


Tu as été à 14 ans au centre de formation de l’Olympique Lyonnais qui ne t’a pourtant pas gardé par la suite, pourquoi ?

Alain Perrin vivait sa dernière saison à l’Olympique Lyonnais. J’avais fait quelques saisons avec les pros et on m’a dit que le staff du centre de formation voulait que je signe professionnel alors que le staff de l’équipe première était opposé à cette idée. C’est la version que j’ai eu, ils ne sont pas rentrés dans les détails.
Il faut dire que je ne suis pas tombé sur la bonne génération. En 1987, il y avaitBenzema, Ben Arfa, Mounier, Rémy, etc. Ensuite, en 1989, Gonalons et Piedétaient aussi au centre. De toute façon, aucun joueur de la génération 88 a signé pro ! Les plus impressionnants, c’était clairement Ben Arfa et Benzema.

A partir de là, le coup a été rude, tu as rebondi à Sedan rapidement ?

Deux semaines après, j’ai été contacté par Sedan, entraîné par Landry Chauvin à l’époque. Il venait d’arriver et m’avait repéré lorsqu’il était à Rennes avec la réserve. Je me suis dit que c’était le moment de prendre mon envol. Ils m’ont proposé un contrat de trois ans, j’ai tout de suite accepté.

Tu te souviens de ton premier match en Ligue 2 ?

Oui c’était à Guingamp, je revenais de blessure. J’étais vraiment content, la famille avait fait le déplacement en plus.

Après une première saison tout-à-fait correcte, tu t’es blessé dès le début de la saison suivante…

Je fais une bonne préparation, je me sens bien. Premier match de championnat, je me fais les croisés… Je me suis fait opérer à Strasbourg puis ma rééducation à Lyon et à Sedan. Cela s’est bien passé puisque je suis revenu un mois plus tôt. Cette blessure ne m’a pas mis un coup au moral, au contraire, ça m’a boosté. J’ai eu envie de revenir plus fort, ça a même été un déclic je crois…

“Marseille, j’ai entendu ça mais je ne sais même pas si c’est vrai !”

C’est vrai qu’ensuite, ce fut une véritable révélation pour toi. Tu marques 9 buts et offre 9 passes décisives la saison qui suit.

C’est la première saison où je suis arrivé bien physiquement, sans blessure. On commençait à bien se connaitre sur le terrain, je me sentais épanoui, ça s’est très bien passé.

L’heure du départ a sonné, tu as beaucoup de propositions ? Pourquoi Nancy ?

Non pas tellement, mes conseillers ont géré ça donc je ne sais pas trop qui a montré de l’intérêt envers moi. Comme pour Marseille, j’ai entendu ça mais je ne sais même pas si c’est vrai ! Jean Fernandez a montré une réelle envie, déjà à Auxerre puis à Nancy lorsqu’il est parti. C’est ce qui a fait la différence. Les anciens m’ont bien accueilli, comme Hadji et Diakité. Ils sont partis mais ça m’a permis de me sentir rapidement intégré.

 La suite de l'entretien de Karaboué sur le site de Sharkfoot

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