Alors qu'il risque une suspension de trois à cinq ans de toute pratique du football sur le territoire français pour avoir frappé un arbitre en marge d'un tournoi de sixte, Omar Benzerga et son entourage ont décidé de passer à l'offensive pour rétablir certaines vérités. Dans un communiqué adressé à la rédaction d'Afrik-foot.com, le milieu de terrain du FC Nantes et ses représentants ont tenu à faire valoir leur droit de réponse et démentir certaines informations.
Accusé d’avoir frappé un arbitre au cours d’un tournoi de sixte dans le sud de Nantes et formellement reconnu par des témoins, Omar Benzerga risque trois à cinq ans de suspension pour ce geste. En attendant les résultats de l’enquête diligentée par le District de Loire-Atlantique, le milieu de terrain du FC Nantes a tenu à rétablir quelques vérités sur les évènements qui se sont déroulés. Dans un communiqué transmis à la rédaction d'Afrik-foot.com, le Franco-algérien et son entourage s’expliquent et démentent certaines informations qui ont pu être écrites dans la presse.
“Il dément formellement certaines contre vérités et souhaite apporter quelques précisions. Omar Benzerga accompagnait et supportait une équipe d'amis, il n'était donc pas joueur à ce tournoi. Concernant le regrettable incident, c'est en tentant de calmer et séparer certains joueurs lors d'une dispute “générale” qu'il s'est fait gifler et insulter de “sale Arabe”. Le geste inapproprié, inexcusable qu'on lui reproche et qu'il reconnaît fait donc suite à l'agression physique et verbale dont il a été victime, une plainte sera déposée en conséquence. A noter qu'Omar Benzerga et deux de ses amis ont été pris violemment à partie par une quinzaine de personnes les projetant à terre et les rouant de coups. A cet instant présent, il convient de laisser l'enquête suivre son cours et faire toute la lumière afin de déterminer les véritables victimes dans cette affaire. Nous apporterons tous ces éléments, témoins à l'appui, aux différentes autorités saisies de cette affaire. Enfin, nous regrettons et condamnons fermement la manière dont est rapportée l'incident qui porte gravement et injustement atteinte à l'image du joueur et de son club“, fait savoir le communiqué adressé à notre rédaction.
Reste désormais à attendre les conclusions de l'enquête diligentée par le District de Loire-Atlantique pour connaître le fin mot dans cette affaire. Car, en dépit des témoignages qui indiquent qu'il a bien porté des coups, Omar Benzerga n’est pour le moment que présumé coupable et dispose donc de la présomption d'innocence.