Auteur d’entrées en jeu réussies ces dernières semaines, Rachid Ghezzal devrait profiter de la vague de blessés qui frappe l’Olympique Lyonnais et du possible passage au 4-3-3 pour se voir enfin offrir sa chance au sein de son club formateur. Il devrait débuter sur l’aile ce mardi contre le Zénith Saint-Pétersbourg en Ligue des champions.
Un espoir qui tarde à confirmer. Tel est pour l’instant le statut de Rachid Ghezzal à l’Olympique Lyonnais. Lancé dans le grand bain en octobre 2012, l’ailier de 23 ans n’est jamais parvenu à s’imposer durablement au sein de son club formateur. Il a même vu certains de ses jeunes coéquipiers le dépasser dans la hiérarchie et lui voler la vedette, à l’image de Nabil Fekir. Placé dans la charrette des partants cet été avec Mehdi Zeffane (Rennes) et Yassine Benzia (Lille), le petit frère d’Abdelkader Ghezzal n’a pas trouvé chaussure à son pied.
Finalement resté à l’OL, celui qui est devenu international algérien en mars dernier pourrait profiter de la vague de blessures qui frappe les Gones (Nabil Fekir, Clément Grenier et Aldo Kalulu notamment) pour se voir offrir sa chance. Peu épargné par les blessures en début de saison, et plus généralement au cours de sa jeune carrière, il a su effectuer un retour gagnant ces dernières semaines. A Bordeaux d’abord. Rentré alors que l’OL était mené 3-0, il a adressé un corner sur la tête de Claudio Beauvue qui a sauvé l’honneur.
Wallace en a perdu la tête
Entré à la mi-temps vendredi à Monaco (1-1), il s’est montré intenable en début de seconde période, semant la zizanie dans la défense princière et faisant perdre la tête à Wallace, expulsé pour son attentat sur le Fennec. Pour convaincre les derniers sceptiques, Ghezzal a clos sa copie par une remise involontaire à Rafael sur l’égalisation. “Il me manque encore un brin de réussite pour faire basculer les matches, avec un but ou une passe décisive“, reconnaissait le Gone au coup de sifflet final, se satisfaisant toutefois de ses “progrès“.
Ailier de formation, l’Algérien a de par sa qualité technique, de passes et son excellente vision du jeu, montré qu’il pouvait être un postulant sérieux au onze de départ lorsque Hubert Fournier délaisse son traditionnel 4-4-2 en losange pour un 4-3-3. Ça tombe bien, cela devrait être le cas ce soir en Ligue des champions pour le match couperet contre le Zenith Saint-Pétersbourg. L’occasion pour Rachid Ghezzal de prouver qu’il a enfin franchi un palier.
