Un doublé pour André, un rouge pour Jordan. Abedi Pelé, le père des frères Ayew, ne doit pas savoir de quel côté faire pencher la balance au soir de la victoire de l'OM sur le Borussia Dortmund (3-0), lors de la 2e journée de la phase de poules de la Ligue des Champions.
Il n'est pas toujours facile d'être le “frère de” dans le football.. Face au Borussia Dortmund (3-0), en Ligue des Champions, c'est depuis le banc que Jordan Ayew a vu son frère André retrouver des couleurs. Une fois entré en jeu, le cadet s'est également mis en évidence… en récoltant un carton rouge.
Car le meilleur joueur marseillais de la saison passée n'a pas raté son entrée en C1 au Vélodrome. Au contraire de son frère, donc. En quête de sa meilleure forme depuis le début de la saison, André Ayew a frappé fort. Il a non seulement inscrit deux buts importants pour la suite de la compétition (20e, 69e sp) mais aussi dévasté ses vis-à-vis dans les duels. En prime, il a effectué un gros travail défensif pour aider Morel à gauche.
Jaune+jaune=rouge
Une grosse performance de l'international ghanéen qui a satisfait tout le monde du côté de l'OM. A commencer par André Ayew lui-même. “Petit à petit, je commence à retrouver mes sensations et j’ai beaucoup moins de douleur aux adducteurs. J’essaye de me libérer de plus en plus et ça a plutôt bien marché pour l’équipe ce soir. Désormais, la parenthèse Champions' League est fermée et dimanche (contre Brest, NDLR), il faudra chercher les trois points à domicile, expliquait ainsi le joueur de 21 ans. Après le match, le coach nous a dit que c’était bien et que nous étions sur la bonne voie en Champions' League mais aussi qu’il fallait penser au match de dimanche. Après, il y aura la trêve et il faut finir avec une victoire dimanche, il nous faut trois points à tout prix.”
Seul bémol dans une soirée qui sourit à Marseille, l'expulsion aussi bête qu'inutile de Jordan Ayew. Entré en jeu à la place de Loïc Rémy (77e), le Ghanéen s'est laissé allé. Emporté par l'euphorie, il a d'abord séché Piszczek sur un tacle à retardement (79e) avant d'être logiquement expulsé pour une simulation (93e). Mais, ce jeudi matin, les Phocéens ne voudront retenir que le positif: bousculés, voire malmenés en Ligue 1, les hommes de Didier Deschamps ont aligné une deuxième victoire en Ligue des Champions.