La RS Berkane a été pointée du doigt par l’ASEC Mimosas à la veille du quart de finale retour de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF).
À la veille de retrouver la RS Berkane au Stade Municipal de Berkane, en quart de finale retour de la Coupe CAF après une défaite frustrante (0-1) à l’aller à Abidjan, l’ASEC Mimosas a épinglé son adversaire marocain.
Après lui avoir déjà imputé l’arrivée tardive de sa délégation à Saïdia, dans la nuit de lundi à mardi, pour cause de non-délivrance des billets d’avion, le club ivoirien a insinué des méthodes de sabotage de la part de son homologue berkani par la voix de l’entraîneur Julien Chevalier.
« Peut-être qu’on commence à faire peur »
« Il faudra donc garder beaucoup de lucidité, rester très concentrés à chaque instant du match et saisir les opportunités, s’il y en a. C’est ce que nous n’avons pas su faire à l’aller », a d’abord analysé le technicien de 33 ans avant de sous-entendre l’intercalage de bâtons dans les roues de son équipe.
« Mais quand je vois comment on organise les choses depuis notre arrivée… peut-être qu’on commence à faire peur. »
🎙️ Julien Chevalier (Extrait de la conférence de presse d’avant-match):
— ASEC Mimosas (@ASECMimosas) April 9, 2025
« Au match aller, on a assisté pendant longtemps à une rencontre très équilibrée, avec quelques opportunités, même pour nous. Mais on sait que si on ne saisit pas les occasions dans le football, il peut… pic.twitter.com/9bu6tr2rjU
Depuis la profération de ces accusations, la RSB s’est murée dans le silence. Le club sacré champion du Maroc pour la première fois de son histoire préférant vraisemblablement apporter la réponse sur le terrain. Quoi qu’il en soit, la dernière pique du coach français devrait ajouter du piquant à cette rencontre cruciale pour la qualification dans le dernier carré.