Roland Konan, membre du staff technique des sélections jeunes, est le nouveau président de l’Union des entraîneurs et cadres techniques de Côte d’Ivoire.
De notre correspondant en Côte d'Ivoire
Les techniciens ivoiriens sont peu valorisés et connaissent beaucoup de difficultés dans l’exercice de leur fonction. Pour changer l’ordre des choses, ils ont décidé de se regrouper au sein d’un cadre formel dénommé “Union des entraîneurs et cadres techniques de Côte d’Ivoire”. Le destin de cette nouvelle organisation a été confié à Roland Konan. Chargé de la détection des jeunes dans la vaste commune de Yopougon (Abidjan) et membre du staff technique des sélections jeunes, coach Konan et son bureau ont la lourde tâche de revaloriser le métier d’entraîneur en Côte d’Ivoire et défendre les intérêts de la corporation.
“La Côte d’Ivoire regorge d’entraîneurs de qualité qui ont fait leurs preuves plus d’une fois. Ils font parfois mieux que les expatriés qui sont plus prisés, plus respectés et mieux traités. A nous donc de faire en sorte que les choses évoluent en notre faveur“, pense le patron des entraîneurs ivoiriens.
Roland Konan (à droite), le nouveau président du syndicat des entraîneurs de Côte d'Ivoire #CIV pic.twitter.com/ZnMvDGdrQA
— Afrik-Foot (@afrikfoot) 19 Juin 2015
Le collaborateur d’Ibrahim Kamara, promu sélectionneur intérimaire des Eléphants, a notamment pour mission d’œuvrer au renforcement des capacités de ses pairs d’une part, et d’autre part à l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. A cet égard, coach Konan et son équipe entendent procéder à la création d’un fonds de solidarité, à la souscription d’une assurance maladie et d’un plan retraite au profit des entraîneurs et cadres techniques.
“Beaucoup d’entre nous travaillent dans des conditions difficiles et ne bénéficient d’aucune protection sociale. Ceux par exemple des divisions amateurs ne perçoivent plus de salaires une fois que le championnat s’arrête. Ce sont toutes ces injustices que nous voulons corriger“, explique-t-il.
Dans l’optique de n’exclure personne dans ce processus, Roland Konan prévoit de prime abord le recensement de tous les techniciens ivoiriens exerçant sur tout le territoire. Une tâche laborieuse.