PSG : son geste, Nasser, Periscope… Les confessions du “soldat” Aurier

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La journée de dimanche a été propice aux confessions pour Serge Aurier. Interrogé par Téléfoot puis le Canal Football Club, le latéral droit du PSG a expliqué que l’affaire Periscope a fait très mal à sa mère. Sans le soutien du président parisien Nasser Al-Khelaïfi, l’Ivoirien a également révélé qu’il aurait déjà changé d’air.



 Sa célébration polémique contre le Mali et le sauvetage de Moussa Doumbia

La célébration de mon but ? En Côte d’Ivoire, on a notre petit rituel de force, ce n’est rien de méchant. Doumbia ? Ce n’était pas son jour. Sauveur, c’est un mot un peu grand. J’ai eu le réflexe d’être là au bon moment. Dieu a décidé que ce n’était pas son moment.

 L’affaire Periscope

Déjà petit, je faisais beaucoup de bêtises. J’assume tout. J’apprends de mes erreurs. Cette année a été un peu difficile, car on a oublié le côté sportif et parlé plus de la personne. (…) Cette histoire-là a fait beaucoup de mal à ma famille. Surtout ma mère. Elle est tombée malade pendant très, très longtemps. C’est ça qui me dérangeait. Sinon moi non. Je suis un soldat. J’étais préparé à ça. Ça m’a permis de grandir encore un peu plus. C’est triste de se servir de ça, j’aurai préféré que ça soit autrement, mais ça fait du bien.

 Le soutien du président Nasser Al-Khelaïfi et son avenir

Si c’était un président normal, il aurait pris une sanction grave. Il m’a toujours soutenu, il a tout mon respect. Si je suis encore là, c’est grâce à lui. (…) C’est quelqu’un qui m’a beaucoup soutenu, qui a rassuré ma mère. Ça, je ne peux pas l’oublier. Mais si c’était mon avis personnel, je serai déjà parti depuis longtemps. (…) Mon avenir est encore à Paris, j’ai encore trois ans de contrat. Ça fait toujours plaisir de voir qu’il y a des clubs comme le Barça qui s’intéressent à toi. Mais je travaille dans l’un des plus grands clubs du monde et je suis satisfait.

PSG : son geste, Nasser, Periscope… Les confessions du “soldat” Aurier

Rédaction

Issa Hayatou, Ahmad Ahmad, Patrice Motsepe… Lancée en 2010, la rédaction d’Afrik-Foot en a vu défiler des présidents de la CAF. Sa plume peut parfois être acerbe mais elle a toujours le même objectif : œuvrer au développement du football africain, sans rien cacher de ses réussites comme de ses faiblesses.