A 30 ans, Samuel Eto'o semble déjà penser à l'après-football: l'attaquant camerounais de l'Anzhi Makhachkala s'est en effet transformé en représentant du football russe. Avec une certaine emphase: “L'avenir du football se trouve en Russie.”
En cédant aux sirènes russes cet été, Samuel Eto'o est devenu le joueur de football le mieux payé du monde. Et, avec un salaire de 20 M€ annuels, l'attaquant camerounais peut bien faire des extras : il ne se fait d'ailleurs pas prier pour jouer les VRP de luxe pour le football russe.
Et tant pis pour les mauvaises langues. “Je me moque de ce que les gens pensent. Tout le monde veut travailler et être payé à sa juste valeur. Dans mon cas, Anzhi a fait une offre à la hauteur de mon talent et me paye par rapport à ce que mon talent vaut selon eux“, explique-t-il dans un entretien accordé à CNN. Car, à l'écouter, la Russie deviendra bientôt une puissante du monde du ballon rond. “La vérité, c’est que l’avenir du football se trouve en Russie. En outre, je crois qu’en vue de la Coupe du monde 2018, la qualité globale du championnat va continuer de s’améliorer“, poursuit l'ancien Blaugrana.
“L'avenir du football se trouve en Russie”
Cela devrait sans doute passer par l'exportation de talents étrangers. En effet, après Balázs Dzsudzsák, Mbark Boussoufa, Yuri Zhirkov, Seydou Doumbia, Roberto Carlos, Mark González, Mehdi Carcela, Vagner Love, Kevin Kurányi, Aiden McGeady, Bruno Alves ou Danny… la tendance pourrait s'accélérer. “Je suis content que des joueurs puissent venir jouer ici mais surtout que des joueurs pensent à venir ici, explique Eto'o. Et je parle de très grands joueurs, que tout le monde connait. Tous les jours, des joueurs importants m’appellent pour me demander s’il y a une opportunité de venir jouer ici.”
Et l'appel du pied se poursuit lorsque le capitaine des Lions Indomptables évoque Jose Mourinho, son entraîneur à l'Inter Milan, aujourd'hui au Real Madrid. “C'est un des meilleurs managers avec qui j'ai travaillé. Je n'ai pas seulement eu la chance de l'avoir comme coach mais aussi comme collègue, comme ami, comme frère, assure-t-il. J'ai eu la chance d'apprendre de lui. Il était toujours ouvert à mes suggestions, même s'il était clair qu'il savait déjà tout.“