Déçu par les récentes déclarations de Faouzi Benzarti, qui a démenti avoir signé un contrat avec le club marocain pour la saison prochaine, le Raja Casablanca a tenu à prouver sa bonne foi en rendant public l’intégralité du contrat, et dévoilant notamment les avantages dont aurait dû bénéficier le technicien tunisien.
Le Raja Casablanca n’aime pas voir sa parole mise en cause. “Surpris” par les déclarations de Faouzi Benzarti, qui a récemment déclaré à la radio tunisienne qu’il n’a jamais signé de contrat avec le club marocain en vue de la saison prochaine, l’Aigle Vert a décidé de sortir les serres.
Entamée lors de son passage sur le banc rajaoui en 2013/14, l’histoire d’amour entre le technicien tunisien et le club marocain vire au divorce depuis le volte-face de Benzarti. Alors qu’il avait signé un contrat avec le Raja le 8 mai pour la saison prochaine, le Tunisien a finalement fait machine arrière et prolongé avec l’Etoile du Sahel. Avant donc de nier l’existence même d’un tel contrat, expliquant qu'il avait seulement donné un accord verbal.
Pour le Raja, cette déclaration a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Ni une, ni deux, le RCA a riposté en publiant sur son site internet une copie du contrat signé par Benzarti. Si le montant du salaire n’est pas renseigné, le Raja donne un (gros) indice pour le deviner en précisant que l’entraîneur a versé 100 000 dollars pour résilier ce bail, soit l’équivalent de deux mois de salaire, comme le prévoit la clause de résiliation inclue dans le contrat.
En renonçant au Raja, Benzarti n’a pas seulement fait une croix sur 50 000 dollars mensuels, le contrat révèle bien d’autres avantages dont le technicien aurait pu bénéficier : “une villa meublée” avec “le loyer, l’eau, l’électricité et toutes autres charges de quelque nature qu’elles soient” prises en charge par le club ; un véhicule d’entretien avec la “vignette annuelle, les frais d’entretien, de réparation et de fonctionnement” à la charge du club (à l’exception du carburant) ; un téléphone portable et une ligne téléphonique fixe.
En cas de mal du pays, le contrat de Benzarti stipulait également qu’il bénéficie de “dix billets d’avion Casa-Tunis-Casa en business classe” dont il aurait pu profiter au cours des 30 jours de congés annuels prévus par son contrat. Au cas où “le calendrier et les échéances ne permettent pas l’octroi du congé annuel, une indemnité équivalente à un mois de salaire sera versée“, précise le document. Il n’y a pas à dire, plus qu’une idylle, Faouzi Benzarti a perdu gros en renonçant au Raja !