Attendu mardi à Tunis pour négocier avec le Club Africain, toujours en quête d’un entraîneur, Milovan Rajevac est également annoncé comme le candidat en “pôle position” pour prendre les rênes de la sélection camerounaise.
On ne peut pas être au four et au moulin. L’adage s’applique aussi à Milovan Rajevac. Pourtant, au cours des dernières heures, le nom de l’entraîneur serbe revient avec insistance à la fois du côté de la sélection camerounaise et du Club Africain en Tunisie. D’après la presse locale, l’ancien sélectionneur du Ghana était attendu dimanche à Tunis afin de négocier sa possible arrivée avec les dirigeants du club de Bab Jedid. Mais son vol a été annulé et Rajevac a dû remettre son arrivée à mardi.
D’ici là, les supputations vont certainement aller bon train. En parallèle, Camfoot.com annonce en effet que le technicien de 62 ans est en “pôle position” dans la liste des candidats établie par la commission ad hoc de la Fédération camerounaise (Fecafoot) pour succéder à Volker Finke. Fort de sa place de quart de finaliste au Mondial 2010 avec le Ghana, Rajevac, “aurait mis tout le monde d’accord” au pays des Lions Indomptables, notamment le puissant équipementier Puma, qui le considère comme un sélectionneur susceptible de faire gagner des titres au Cameroun. Ses prétentions salariales (20 millions de Fcfa soit 30 500 euros environ), proches du salaire perçu par Volker Finke, jouent également en sa faveur.
Pourtant, le Serbe semble ne semble vouloir fermer aucune porte et surtout pas celle le conduisant au Club Africain, champion de Tunisie à la dérive depuis le limogeage de Daniel Sanchez. En attendant de connaître l’issue des négociations, une chose est sûre : devenu un “looser” ces dernières années après ses tentatives infructueuses pour les postes de sélectionneur de l’Egypte, du Ghana à nouveau, de la Côte d’Ivoire, de la Mauritanie et du Burkina Faso, Rajevac réalise un beau pied de nez à des détracteurs, lui qui est désormais ardemment courtisé.