Il y a encore quelques mois, Eliesse Ben Seghir semblait destiné à un rôle majeur, aussi bien avec l’AS Monaco qu’avec la sélection marocaine. Mais ces dernières semaines, la dynamique s’est inversée. Son statut de titulaire en club est contesté, et ses sorties en équipe nationale lors de la trêve n’ont pas convaincu.
Un temps de jeu en baisse
Depuis plusieurs semaines, Ben Seghir a vu son rôle évoluer en club. Et pas de la meilleure manière… L’attaquant monégasque n’a été titularisé que trois fois lors des huit dernières journées de Ligue 1, et son entraîneur Adi Hütter a justifié cette gestion en appelant à la prudence.
« Les attentes autour de lui sont parfois trop fortes. On doit être prudent. C’est sa première saison sans blessure, et il n’a que 20 ans », a expliqué le coach autrichien.
Le message est clair : pas de passe-droit. Hütter a également évoqué l’exigence de performance :
« Si un joueur joue moins, c’est qu’il joue moins bien. Se plaindre ne sert à rien. Sois performant, et on verra. »
Une déclaration qui en dit long sur la situation du jeune Marocain.
Une trêve internationale compliquée
Et la baisse de régime de Ben Seghir ne s’arrête pas à Monaco. Avec les Lions de l’Atlas, sa prestation lors du premier match contre le Niger (2-1) a été en deçà des attentes (d'autant que les remplaçants, dont Ismael Saibari, entré à sa place, ont fait la dfférence), ce qui lui a valu d’être relégué sur le banc pour la rencontre suivante face à la Tanzanie. Une décision forte de Walid Regragui, qui prouve que le sélectionneur n’accorde pas de statut privilégié à ses joueurs, surtout dans un contexte de forte concurrence à son poste.
Pour Ben Seghir, le message est clair : si personne ne doute du potentiel du joueur, il va devoir redoubler d’efforts pour retrouver la place qui semblait lui être promise. Les heures supplémentaires ne sont plus une option, mais une nécessité.
