A la faveur d’une réunion de prise de contact, mercredi, avec les dirigeants des clubs de D1, D2, des ligues et des associations affiliées à la FTF (Fédération togolaise de football), le Premier-Vice Président de la CAF, Séyi Mémène, a exprimé sa volonté de se battre pour la levée de la suspension prononcée par son institution contre son pays, le Togo.
Notre correspondant
Depuis suspendre leur pays pour les deux prochaines CAN.
« Je suis togolais, et partant de là, mon souhait le plus absolu, c’est la levée de cette sanction… Nous nous battrons pour faire lever la sanction. Je souhaite, qu’avec la ferveur qui anime tout les Togolais qu’on puisse aboutir à une solution, la meilleure », a martelé le général Mèmène avant d’ajouter que « le comité a mis en place un certains nombre d’avocats, d’éminents avocats pour entamer la procédure du TAS ».
Le président Mèmène a indiqué que le comité intérimaire (qu’il préside) a fait appel en « bonne et due forme avec l’appui d’avocats compétents ». Vivement que le Togo obtienne gain de cause auprès du Tribunal Arbitral du Sport (TAS), souhaitent les supporters des Eperviers du Capitaine Shéyi Adébayor et le monde sportif.
Un silence incompris
Après l’attentat de Cabinda, tout le public sportif s’attendait à une déclaration du premier vice-président de la CAF. Que nenni. Du coup, des interrogations et injures fusaient de tous côtés pour dénoncer le silence coupable du Général Séyi Mémène. « J’ai été choqué comme tous les Togolais par cette décision. Je n’avais pas voulu réagir tout au début par souci d’éviter d’en rajouter à la polémique et aux malentendus et pour respecter la mémoire des disparus », a-t-il dit pour s’expliquer.
A Lomé, on attend un verdict positif afin que le pays puisse avoir une chance de participer au tirage au sort de la CAN 2012 prévu le 20 février prochain à Lubumbashi, en République Démocratique du Congo.
Le Général Séyi Mémène est arrivé à la tête du comité intérimaire de la FTF sur injonction de la FIFA (même si la passation de service a échoué deux fois déjà), suite au vote de défiance du congrès contre le bureau de Rock Gnassingbe.