Après la défaite de son équipe de Niary Tally face à l'US Ouakam (1-2) lors de la 6e journée du championnat, Alassane Ndiaye, est monté au créneau pour dénoncer, selon lui, le fait que certaines équipes soient avantagées par l'arbitrage. Dans son viseur, le leader Diambars, dont l'un d'es dirigeants n'est autre que Saër Seck, le président de la Ligue de football…
C'est un pavé dans la marre qu'a jeté Alassane Ndiaye après la défaite de son équipe face à l'US Ouakam (1-2) lors de la 6e journée du championnat de football sénégalais. Dans cette rencontre sensée être une des affiches phares de cette levée, l'entraîneur de Niary Tally a fustigé l'arbitrage dont a été victime son équipe. D'après le technicien, l'officiel de la rencontre a refusé deux penaltys flagrants à ses joueurs car il n'aurait pas été impartial dans ses décisions.
Pour Alassane Nidaye, le championnat serait même faussé et les arbitres à la botte d'un homme, Saër Seck, qu'il accuse de corrompre les juges des rencontres pour empêcher les équipes de pouvoir concurrencer le leader du championnat, Diambars, dont il est l'un des dirigeants. Des accusations lourdes de conséquences car Seck, en plus de son rôle de fondateur de Diambars, avec Bernard Lama, Patrick Vieira et Jimmy Adjovi-Bocco, n'est autre que le président de la Ligue de football sénégalaise.
“Seck pèse de tout son poids pour mettre les juges de son côté“
“C’est un championnat programmé pour Diambars. Toute une machination est mise en place pour permettre à l’équipe de Saër Seck de finir en tête du championnat“, a ouvertement clamé l'entraîneur de Niary Tally dans les colonnes de Grand’Place, avant de poursuivre son argumentation : “Saër Seck est actuellement l’une des plus fortes personnalités du football sénégalais. Il pèse de tout son poids pour mettre les juges de son coté afin d’atteindre plus facilement ses objectifs de champion. Comment comprendre qu’on nous refuse deux penaltys et qu’on en accorde gratuitement à l’adversaire.”
Des accusations graves portées par le technicien, mais qui pourraient l'exposer à des sanctions disciplinaires car devant le tollé général de ses déclarations, des présidents de clubs sénégalais se sont offusqués des propos condamnés par l’article 176 des règlements généraux de la Fédération sénégalaise. Toujours est-il qu'en attendant de connaître les sanctions qui seront prises à son égard, Alassane Ndiaye a peut-être permis de mettre sur la place publique un sujet dont certains auraient bien souhaité qu'il reste bien dissimulé.