Alors que sa carrière ne semble pas prendre la direction espérée, Adem Zorgane est monté au créneau lors d'une interview pour la presse belge. Son passeport justifierait davantage sa situation que ses performances.
Adem Zorgane, l’un des milieux de terrain les plus talentueux de sa génération et des Fennecs, ne mâche pas ses mots. Capitaine du Sporting Charleroi, où il enchaîne les bonnes performances, l’international algérien aux 15 sélections, passé par le Paradou AC, a récemment exprimé sa frustration quant à l’évolution de sa carrière.
À 24 ans, il affiche une régularité en Jupiler Pro League, avec des saisons qui s'enchaînent et 24 matchs disputés lors de l'exercice 2024-25, dont 10 en championnat. Pourtant, malgré ses performances, aucun transfert vers un grand club européen ne s’est encore concrétisé, ce qui suscite chez lui une certaine amertume.
Un frein à sa progression ?
Dans un entretien accordé au média belge DH Net, Zorgane a pointé du doigt un facteur qui, selon lui, joue un rôle déterminant dans son avenir : sa nationalité.
« Si j’avais été belge, j’aurais été dans un grand club après ma première année », a-t-il lâché, visiblement agacé.
Le joueur estime que, malgré son talent et son impact dans l’entrejeu de Charleroi, son passeport algérien constitue un frein à son ascension vers des championnats plus prestigieux.
« J’ai compris que la nationalité jouait un grand rôle et ça me frustre », a-t-il ajouté, dénonçant un système où l’origine d’un joueur peut conditionner sa trajectoire bien plus que ses performances sur le terrain.
Un brassard qui pèse lourd
Outre sa situation en club, Zorgane a également surpris en avouant que le rôle de capitaine ne lui convenait pas.
« Je n’aime pas être capitaine », a-t-il confié avec franchise.
Sous contrat jusqu’en juin 2027, Adem Zorgane donne l'impression d'attendre un départ, qui tarde à se concrétiser. Ces déclarations pourraient-elles changer la donne et accélérer un transfert ?