Le nouveau Sochalien est un autre homme, comme en témoigne son interview mardi soir dans l'émission Le Club sur beIN Sports. Morceaux choisis.
Jordan Ayew n'a pas encore inscrit le moindre but avec Sochaux. Peu importe pour l'international ghanéen qui a déclaré avoir muri depuis son arrivée dans le Doubs au micro de beIN Sports. Après cinq saisons chez les professionnels à l'OM, il était temps pour le joueur de 22 ans de franchir un palier et de démarrer un nouveau cycle avec ce prêt.
A travers cette nouvelle expérience, le joueur a fait part de ses premières impressions. Illustration d'un comportement plus exemplaire : “Quand je rentre sur un terrain, je me donne à 200%. Au niveau de l'agressivité, j'ai fait énormément d'efforts cette année. Je dois continuer sur cette voie.” Ce changement dans sa manière de percevoir son métier trouve sa réponse dans la présence d'Hervé Renard à ses côtés : “Le coach me fait énormément confiance. Ce qu'il m'a dit avant la rencontre (face à Nantes samedi dernier) m'a beaucoup touché. J'avais à cœur de faire un gros match et d'aider mes partenaires.” Puis de rajouter : “Il a tout fait pour que je vienne ici.”
Mais pourquoi ce choix de venir à Sochaux, formation en lutte pour le maintien depuis quelques saisons, plutôt que dans une équipe du ventre mou de la Ligue 1 ? Là-dessus, Jordan Ayew nous délivre un élément de réponse : “J'avais envie de jouer régulièrement. Pour prétendre à une place à la Coupe du monde, je devais avoir du temps de jeu.” De retour depuis juin avec les Black Stars, l'attaquant d'1m82 va tenter de décrocher son billet pour le Mondial brésilien.
Prêté par Marseille, le petit frère d'André n'en oublie pas son club avec qui il entretient des relations difficiles. Et il compte bien revenir en force sur le Vieux Port : “Mon histoire avec l'OM n'est pas finie. Je ne vais pas partir de ce club sans laisser mon empreinte.” Mais ses derniers mois avec les Phocéens, le frère cadet d'André Ayew n'en conserve pas un bon souvenir : “Je me réveillais le matin et je n’avais pas forcément la motivation pour m’entraîner. Heureusement qu’il y avait des gens comme mon frère pour me soutenir. C’était le moment de partir pour retrouver le sourire. Ici, je travaille deux ou trois fois plus car je me sens bien.”
Le nouveau Jordan Ayew parviendra-t-il à transformer ses bonnes intentions en buts ? Réponse dès samedi à Lille (20h).
L'intégralité de l'interview du Ghanéen