«Ce qui s’est passé, c’est qu’il n’aimait pas que sois performant et il a été obligé de faire sortir son joueur. Alors, il a trouvé des prétextes.» Après avoir résilié son contrat avec le Sporting Portugal et signé à Brest, Islam Slimani a réglé ses comptes avec Ruben Amorim, son entraîneur au cours des six derniers mois à Lisbonne. Interrogé sur les propos de l’attaquant algérien, le technicien a d’abord fait mine de calmer le jeu en conférence de presse.
«Slimani pense beaucoup à son image, à ce que pensent les autres. Il a attendu le bon moment pour parler. Je veux qu'il continue à être le héros qu'il est pour les fans, vous n'aurez aucune critique de ma part à son égard», a ainsi indiqué le Lusitanien, avant de dénoncer à demi-mots une forme d’hypocrisie.
«Je ne vais pas lui répondre parce que je lui ai tout dit en face. Il a eu l'occasion de me dire des choses en face également mais il n'a même pas ouvert la bouche. C'est l'essentiel pour moi, je dors la conscience tranquille. (…) Quand il reviendra à Lisbonne, mon bureau lui sera ouvert et je lui redirai les choses en face», a conclu Amorim. Entre les deux parties, il n’était clairement plus possible de continuer à travailler ensemble…
🗣 Amorim : « Slimani a attendu le bon moment pour se plaindre. Je veux qu'il continue à être le héros pour les fans mais les joueurs et le staff savent ce qui s'est passé. Je lui ai tout dit en face. Il a eu plusieurs occasions de me répondre et n’a même pas ouvert la bouche ». pic.twitter.com/XZLmQRSMkS
— Amaury Gonçalves (@AmauryGnclvs) August 27, 2022