Réunie jeudi dernier en comité exécutif, la Confédération africaine de football (CAF) a confirmé que la Supercoupe d’Afrique opposant l’Espérance Tunis, vainqueur de la Ligue des champions 2018/19, au Zamalek, sacré en Coupe de la Confédération, aura lieu le 14 février prochain à Doha, au Qatar. Une décision lourde de conséquences. En effet, comme il l’avait déjà fait savoir avant même l’officialisation de cette annonce, le club cairote menace de boycotter ce match en raison de la crise diplomatique entre l’Egypte et le Qatar. Le Zamalek a officialisé sa position ce mardi.
«Nous sommes deux équipes africaines, pourquoi devrions-nous jouer en Asie ?», a d’abord taclé le sulfureux président des Chevaliers Blancs, Mortada Mansour, en conférence de presse. «Je ne comprends pas pourquoi la CAF veut jouer la Supercoupe dans un pays qui est un ennemi de l'Egypte. Les membres du conseil d'administration du Zamalek ont discuté de la question et ils ont décidé de ne pas jouer au Qatar. Je suis déçu que l'Espérance ait accepté de jouer là-bas.»
Le dirigeant laisse tout de même la porte ouverte au cas où le gouvernement égyptien donne son feu vert : «En fin de compte, c'est aux autorités égyptiennes de décider si elles veulent revenir sur leur décision, si elles ont une autre opinion, nous la respecterons.» Dans le cas contraire, le Zamalek, engagé en phase de groupes de la Ligue des champions africaine, s’exposerait à de lourdes sanctions de la part de la CAF…