Frère cadet de l’international ivoirien Serge Aurier, Christopher a été abattu lundi à l’aube à Toulouse, où il jouait au Toulouse Rodéo (National 3, 5e division). Mardi, un suspect s’est rendu à la police pour avouer ce meurtre, survenu visiblement à la suite d’un différend amoureux. Suite à ce drame, Jocelyn Momasso Momasso, le président du club de foot loisir «le choc du dimanche», où Aurier évoluait en parallèle, a tenu à honorer la mémoire du défunt en effectuant une mise au point en réponse à certaines rumeurs entendues ces derniers jours.
«Christopher Aurier est mort pour rien, une histoire de coeur. C'était un super gamin, un joueur très technique. Il jouait dans un autre club le samedi, et avec nous le dimanche. Il jouait avec ses amis. Sa mort m'a bouleversé. Et je ne veux surtout pas entendre que c'était un dealer, un voyou ou un mauvais garçon. Il a fait quelques bêtises, comme beaucoup, mais franchement, c'était un mec bien, un type très respectueux des anciens», a insisté le dirigeant dans les colonnes de L’Equipe. «Je n'ai jamais vu un mec aussi respectueux, un père de famille qui travaillait et qui venait de passer la journée à Narbonne avec ses enfants. C'est une vie volée pour rien. On discute avec la famille pour organiser quelque chose, pour se souvenir de lui, une marche blanche ou un tournoi. Il ne peut pas partir comme ça.» Terrible…