Les jeux sont faits dans le groupe B du tournoi de l’UEMOA. En dynamitant les Éléphants de la Côte d’Ivoire, 3 à 1 mercredi à Niamey lors de la deuxième journée, les Écureuils du Bénin ont pris le large alors que Maliens et Sénégalais se sont neutralisés 1 à 1.
De notre correspondant
Curieux ! Les Écureuils béninois se nourrissent de gros gibiers. Après les Lions du Sénégal, c’est une autre grosse proie qui est passée à la casserole: les Éléphants de Côte d’Ivoire. Donnés pour favoris, les pachydermes ivoiriens ont lourdement chuté hier soir au stade Seyni Kountché de Niamey. Pourtant, les protégés de Kouadio Georges croyaient l’affaire dans le sac, d’autant plus qu’à la mi-temps, ils menaient 1 à 0.
Erreur. Les Béninois carburent au diesel. Et en seconde période, leur moteur a tourné en plein régime au point de donner le tournis aux Ivoiriens. C’est d’abord Fassassi Djamal qui égalise à la 48e minute d’une superbe reprise de volée. Puis Abikoye Chakirou à la 53e minute sur coup franc avant que Loute Isaac en fin de partie, ne donne le coup de grâce à des Éléphants désillusionnés.
Les Lions déchus
Les Lions du Sénégal eux ont été définitivement déchus de leur titre. Domptés lors de la première journée par le Bénin, les champions sortants n’ont pu rebondir face aux Aigles maliens. Menés au quart de jeu sur un but d’Amadou Diamouténé, les Sénégalais, archi-dominés dans cette partie, ont arraché le nul grâce à Djibril Sidibé à la 27e minute. Fin de règne sans gloire du Sénégal et fini donc le rêve d’inscrire son nom pour la première fois au palmarès pour le Mali.
Avec deux victoires en autant de match, le Bénin est définitivement propulsé à la tête du groupe B. Mieux, contre toute attente, les Écureuils ont déjoué tous les pronostics dans ce groupe où ils étaient donnés pour victime expiatoire de la Côte d’Ivoire, du Sénégal et du Mali, tous qualifiés pour le CHAN. En attendant dimanche pour disputer sa première finale, Jean Marc Nobilo, le coach béninois fera tourner son effectif, samedi contre le Mali. Mais d’ici là, ce jeudi soir, au stade Seyni Kountché, il suivra attentivement le choc Burkina Faso-Niger, d’où sortira peut-être son adversaire pour la finale. L’observation est une qualité intrinsèque aux Écureuils. C’est connu.