Annoncé comme le choix numéro un de la Fédération tunisienne pour le poste de sélectionneur, Raymond Domenech n'a toujours pas posé le pied sur le sol des Aigles de Carthage. Alors que des informations annonçaient une possible officialisation samedi, la piste du technicien français semble avoir du plomb dans l'aile.
“C’est un beau pays [la Tunisie, ndlr]. Il y a des résidences hôtelières très sympas (..) il fait beau.” Du Raymond Domenech dans le texte. Ironique à souhait sur le plateau de Ma Chaîne Sport où il est consultant de l’émission Tribune Foot, l'ancien sélectionneur de l'équipe de France a tenté à sa façon de botter en touche au sujet des questions sur son retour sur un banc de touche.
Annoncé comme le candidat numéro un pour le poste de sélectionneur de la Tunisie, le finaliste de la Coupe du monde 2006 n'a toujours pas posé le pied sur le sol tunisien alors que des indiscrétions du côté de la Fédération tunisienne faisaient état d'une nomination dès samedi. Des négociations sont pourtant en cours, comme l'a expliqué l'intéressé.
“Tant que rien n'est signé…“
“Dans ce métier-là, tant que rien n’est fait, tant que rien n’est signé, ce n’est pas la peine d’en parler, parce que tout peut arriver. On ne sait pas ce qu’il peut se passer ni comment ça peut se passer. Le poste de sélectionneur tunisien est intéressant, motivant, mais il y a encore de l’eau qui va couler sous les ponts. Une réflexion qui va s’imposer ? Il y a beaucoup de choses. Plus que de la réflexion“, a-t-il fait savoir.
Le technicien ne serait notamment pas enclin à prendre les rênes de l'équipe immédiatement. De quoi refroidir le président Wadi El Jeri en l'état actuel et relancer de nouvelles pistes, comme celle menant à Jacques Santini, le mieux placé après son compatriote. L'allemand Ulrich Stielike est aussi pressenti. A l'image de ce qui s'est passé avec les dirigeants camerounais, voir Raymond Domenech à la tête d'une sélection africaine pourrait ainsi être un nouveau rendez-vous manqué.