La Fédération tunisienne (FTF) et le sélectionneur Henryk Kasperczak sont en train de négocier un départ à l’amiable. Le technicien franco-polonais est contesté depuis l’élimination en quart de finale de la CAN 2017 et les deux défaites en amical ce mois-ci.
Fortement pressentie ces derniers jours, la séparation entre la Fédération tunisienne (FTF) et son sélectionneur Henryk Kasperczak est sur le point de se confirmer. Fragilisé par l’élimination en quart de finale de la CAN 2017 et les deux défaites en amical contre le Cameroun (0-1) puis au Maroc (0-1), le technicien franco-polonais, en poste depuis 2015, est en train de négocier son départ du banc des Aigles de Carthage.
“Officiellement, rien n'est signé, mais nous sommes en négociation pour une séparation à l'amiable. (…) Les deux parties ne se sentent plus à l'aise“, a révélé vendredi un responsable de la FTF sous couvert d'anonymat à l'AFP. Sans grande conviction, le président de l’instance, Wadii Jarii, avait déclaré un peu plus tôt dans la semaine, “pour l'instant, c'est notre sélectionneur. Nous n'avons pris aucune décision. On attendra la réunion du bureau fédéral et on vous communiquera la décision en temps opportun.”
Maaloul en favori
Contesté depuis plusieurs mois en raison de la pauvreté du jeu proposé et de la qualification tardive pour la CAN, Kasperczak s’était relancé en remportant les deux premiers matchs éliminatoires du Mondial 2018 puis en bouclant un beau premier tour à la CAN gabonaise. Mais la série de trois défaites en cours et ses différends avec la Fédération au sujet des mises à l’écart de Ferjani Sassi et Wahbi Khazri pour indiscipline ce mois-ci ont sans doute représenté l’épisode de trop.
En attendant l’officialisation de cette rupture, Sami Trabesli, Ammar Souayeh, Faouzi Benzarti et surtout Nabil Maaloul sont cités par la presse locale comme de possibles successeurs. Déjà passé par le banc des Aigles en 2013, ce dernier présente l’avantage d’être libre de tout engagement et fait figure de favori.