Débarqué en Italie en quasi-inconnu, Mehdi Benatia a trouvé sa place en Serie A, ce championnat si exigeant pour les défenseurs. Devenu indispensable à Udinese en moins d'une saison, l'international marocain, très demandé, veut laisser sa trace chez les Zebrette.
C'est le défenseur qui monte en Italie : avec 3 buts en 29 matches, Mehdi Benatia a parfaitement réussi son intégration à la rugueuse Serie A. Au point que le Marocain attise les convoitises. Mais le joueur d'Udinese garde la tête sur les épaules.
Liverpool, l'AC Milan ou Arsenal s'intéressent à lui ? Benatia refuse de s'enflammer. “J’ai entendu parler de ces clubs. Mais chaque chose en son temps. Pour l’instant je veux continuer à prouver que j’ai ma place à l’Udinese. Mon but ce n’est pas de faire 20 matches et de disparaître. Ce que je veux, c’est durer. Aujourd’hui, je sais qu’il y a des bons clubs qui m’observent, notamment en Angleterre“, a-t-il expliqué à nos confrères de Foot Mercato.
Rien avec Arsenal
Même Arsenal ne pourrait pas le tenter. Et tant pis pour son copain, Samir Nasri, rencontré au centre de formation de l'OM. “J’en parlais encore récemment avec Samir. Il n’a jamais été dire à Wenger de me recruter. Les propos ont été déformés. Ce qui s’est vraiment passé c’est qu’il m’a proposé de parler à Arsène Wenger de ma situation lorsque j’évoluais à Clermont pour réaliser un essai à Arsenal. Mais je lui ai dit Samir, vraiment qu’est-ce que je ferais à Arsenal alors que je joue en L2. J’ai donné cet exemple aux médias italiens pour expliquer la relation très forte qui nous unis Samir et moi depuis le centre de formation de l’OM. Tout ça pour dire que Samir a autre chose à penser aujourd’hui que d’aller conseiller son entraîneur sur tel ou tel joueur à recruter.”
A 23 ans, l'ancien Minot, qui n'a jamais eu sa chance à Marseille, vit pleinement sa réussite. Cette trajectoire exceptionnelle, qui est en train de l'emmener de la Ligue 2 à la Ligue des Champions, ne le trouble pas. “Je me répète, je me concentre sur la fin de saison et accrocher une place en Ligue des Champions et a bien finir mon année. À la fin de l’année, on verra. Si je dois partir, je partirais, mais si je dois rester je serais content parce que je suis dans un très très bon club avec des infrastructures incroyables. Le coach me fait confiance, j’ai confiance en lui, je me sens bien. Je n’ai pas envie de partir vraiment. Maintenant si j’ai une offre d’un grand club qui ne peut pas se refuser et que l’Udinese accepte, je serais obligé de partir, mais pour l’instant ce n’est pas ma priorité“, assure-t-il, plein d'humilité.