Le TP Mazembe se retrouve une nouvelle fois dans le viseur de la FIFA. Après plusieurs affaires récentes ayant conduit à des restrictions de recrutement, le club congolais a cette fois été condamné à verser 36 000 dollars à son ancien gardien de but, l’Ivoirien Boris Mandjui, aujourd’hui à Lys Sassandra.
Une décision en faveur du joueur
Dans un litige qui l'opposait à son ancien club, Boris Mandjui a obtenu gain de cause auprès de la FIFA, qui a sommé le TP Mazembe de lui verser cette somme sous 45 jours. Ce montant couvre 30 000 dollars de compensation pour rupture abusive de contrat, ainsi que 6 000 dollars d’arriérés de salaire.
Un club déjà sous restrictions
Cette nouvelle sanction intervient alors que le TP Mazembe est déjà sous le coup d'une interdiction d’enregistrer de nouveaux joueurs étrangers jusqu’au 1ᵉʳ juin 2025. Si le club ne s'acquitte pas de cette dette dans le délai imparti, cette interdiction pourrait être prolongée, et une interdiction totale de recrutement au niveau national et international pourrait également être envisagée. Une situation qui mettrait encore plus en difficulté la gestion de l’effectif des Corbeaux.
Un transfert avorté, un conflit déclenché
Arrivé en 2023 en provenance du SC Medeama (Ghana), Boris Mandjui n’a jamais eu l’opportunité de défendre les couleurs du TP Mazembe. Un différend entre la direction du club et son agent avait bloqué sa situation, jusqu'à aboutir à une résiliation unilatérale de son contrat par Mazembe. Une rupture que l'Ivoirien a contestée auprès de la FIFA, menant à cette condamnation du club lushois.
Mazembe sous pression
Le TP Mazembe devra donc rapidement s’exécuter pour éviter des sanctions encore plus lourdes. Alors que le club tente de maintenir son rang sur la scène continentale, ces problèmes administratifs viennent compliquer un peu plus un contexte déjà tendu pour les hommes de Lamine Ndiaye.