Une victime collatérale de l’imbroglio sur la carte du Maroc rentre en Algérie

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Trois ans après son départ, le championnat algérien a rapatrié un de ses fils prodigues auparavant éclaboussé par la polémique concernant la carte du Maroc.

Formé au Paradou puis passé par l’ES Sétif, Riad Benayad s’était expatrié en Tunisie, du côté de l’Espérance de Tunis, d’où il a ensuite été prêté en janvier 2024 pour la deuxième partie de saison au Raja Casablanca. Au Maroc, le séjour de l’éphémère international algérien (2 capes, 1 but, plus appelé depuis mai 2022) a viré à l’aigre en fin d’exercice. 

Mal vu au Maroc…

Hostile au soutien du club pour la RS Berkane, alors pointé par l’USM Alger et toute l’Algérie pour avoir floqué son maillot de la carte du Maroc prolongé du Sahara Occidental (un territoire considéré indépendant par Alger) en marge des demi-finales de Coupe CAF, le natif de Bir Mourad Rais était devenu persona non grata. Au même titre que son compatriote Yousri Bouzok, lequel forcera d’ailleurs son départ intervenu cet hiver vers Al-Raed, en Arabie saoudite.

Benayad rentre au pays

De retour au Taraji l’été dernier, Benayad avait été écarté, faute de rentrer dans les plans de son entraîneur, jusqu’à ce qu’il trouve preneur. Et ce dernier se révèle être… l’USM Alger. En effet, le club rouge et noir a annoncé officiellement l’arrivée du joueur de 28 ans pour une durée d’un an renouvelable.

Au pays, le concerné tentera de retrouver du temps de jeu, et pourquoi pas, à terme, retrouver l’équipe d’Algérie. Il fera peut-être ses débuts sous ses nouvelles couleurs samedi contre Olympique Akbou en championnat, en match en retard de la 13e journée de Ligue 1 Mobilis.

Une victime collatérale de l’imbroglio sur la carte du Maroc rentre en Algérie

Prudence Ahanogbe

Couteau suisse de la rédaction footballistique, je perce mon trou grâce au dépassement de soi. Sur mon versant gauche, un don indescriptible pour l’écriture, un peu comme Messi, et sur le versant droit, beaucoup de travail, à la Cristiano Ronaldo.