Ce mercredi matin à Zurich, six membres de la FIFA ont été arrêtés par les forces de l'ordre pour des faits de corruption présumés. Leur extradition a été demandée par la justice américaine.
Coup de tonnerre à la FIFA. Alors que l'élection du futur président de l'instance doit se tenir dans 48 heures, et opposera Sepp Blatter, candidat sortant, au Prince Ali Bin Al Hussein, six membres de l'instance ont été arrêtés ce mercredi à leur hôtel. Sous le coup d'une demande d'extradition de la part des Etats-Unis, les six hommes sont soupçonnés de corruption.
Au total, 14 personnes sont visées par ce coup de filet toujours en cours, soupçonnées d'avoir accepté des dessous de table depuis le début des années 1990 pour des compétitions organisées sur le continent américain. De son côté, le parquet suisse a également ouvert une procédure contre X pour “soupçon de blanchiment d'argent et gestion déloyale“. Dans le viseur de la justice, les attributions des Coupes du monde 2018 et 2022, respectivement à la Russie et au Qatar. Plusieurs documents ont été saisis au siège de la FIFA durant l'opération.
D'après le New York Times, quatre personnalités ont pu être identifiées : Jeffrey Webb, président de la (CONCACAF), José Maria Marin, ancien président de la Fédération brésilienne, le Costaricien Eduardo Li et l'Uruguayen Eugenio Figueredo. De quoi venir affaiblir la position de Sepp Blatter, en place à la présidence de la FIFA depuis 1998, et dont les mandats auront été entachés de scandales de corruption. L'instance doit tenir une conférence de presse en fin de matinée, alors que pour l'heure l'élection est toujours maintenue pour vendredi.