Les prochaines élections à la vice-présidence de la Confédération africaine de football (CAF) pourraient être le théâtre d’une lutte d’influence entre l’Algérie et le Maroc.
Les élections au comité exécutif ayant livré leurs verdicts, avec les désignations de Samuel Eto’o (Cameroun) et de Walid Sadi (Algérie), entre autres, désormais comme représentants de l’Afrique Centrale et l’Afrique du Nord respectivement, bientôt celles concernant les postes de vice-présidents de la CAF. Au nombre de cinq.
Élections le 17 avril
Selon le média winwin, Patrice Motsepe, le président réélu de la faîtière du football africain, a décidé de reporter au 17 avril prochain les suffrages, ainsi que celles appelées à ajouter deux membres aux six autres du Comex new-look.
L’idée du dirigeant sud-africain serait d’équilibrer la répartition géographique des postes à la CAF, suite aux départs conjugués de Seidou Njoya (Cameroun) et d’Augustin Senghor (Sénégal). Un siège serait de ce fait vacant. Lequel susciterait la convoitise de Walid Sadi, visage de la réascension politico-sportive de l’Algérie.
L’Algérie briguerait la vice-présidence, le barrage du Maroc
Toujours d’après la même source, le patron du football algérien pourrait officialiser sa candidature dans un mois lors de la réunion du Comex au Maroc. La première du genre depuis la mue de l'organe décisionnel survenue mercredi dernier au Caire, en Egypte.
Si cela se confirme, le dirigeant de 45 ans pourrait faire face à un obstacle majeur. En effet, Fouzi Lekjaa, le très influent président de la Fédération marocaine (FRMF), aurait l’intention de conserver sa place à la vice-présidence. Et ce, afin de freiner la montée en puissance de l’Algérie.
Le clash des titans
Auquel cas, la bataille de lobbying entre les deux ogres du football nord-africain pourrait faire des étincelles. Vu le jeu politique finement mené par l’État précédemment afin d’écarter la Tunisie et ouvrir une voie royale à Sadi dans la course au Comex, l’Algérie a déjà montré un aperçu de ses forces.
Les autres candidats sont le Ghanéen Kurt Okraku, le Libérien Mustapha Raji, l’Éthiopien Esayas Jira Bosho et le Gabonais Pierre Alain Mounguengui auquel Eto’o a laissé le champ libre. Affaire à suivre…