En vacances depuis quelques jours, Yaya Touré a besoin de souffler. Entre ses ennuis avec City, la mort de son frère cadet Ibrahim et l’élimination précoce de la Côte d’Ivoire du Mondial 2014, l’Eléphant a vécu une fin de saison très compliquée. “Epuisé”, il ressent le besoin de prendre du recul.
Grande Mosquée de la Riviera. Abidjan. Yaya Touré a les yeux embués et le regard perdu dans le vide. Ce vendredi 4 juillet, le milieu de terrain de Manchester City enterre son petit frère, Oyala Ibrahim. Et plus encore, “un confident, un meilleur ami“, comme il l’expliquait après le décès de l’ancien joueur de l’OGC Nice, le 19 juin dernier, des suites d’un cancer.
Tristes, ces images marquent le clap de fin d’une saison 2013/14 guère plus réjouissante pour Yaya Touré. Surtout dans le temps additionnel. Ennuis avec City, décès d’Ibrahim, élimination précoce de la Côte d’Ivoire du Mondial 2014 sur fond de brouille avec Didier Drogba : l’Eléphant a vécu un véritable calvaire en juin.
Au Brésil, il n’a pas eu l’apport escompté et il en est conscient. “J’ai traversé cette Coupe du monde comme un fantôme“, avoue-t-il au Manchester Evening News. “Je n’ai jamais été à 100%. J’ai donné tout ce que j’ai pu, mais parfois, cela n’a pas suffi, j’ai souffert en silence, j’ai gardé pour moi“.
“Je n'ai plus d'énergie“
A 31 ans, le petit frère de Kolo Touré est tout simplement exténué par tant de soucis. “J’avoue que je suis complètement vidé, épuisé à la fois dans mon corps et dans ma tête. Toutes ces émotions les unes à la suite des autres m’ont totalement épuisé. Je n’ai plus d’énergie“.
Autant dire que les vacances arrivent à point nommé pour effectuer une coupure régénératrice. “Je vais me tenir éloigné de tout ça pendant un moment“, souligne Yaya alors que la planète transferts s’agite autour de lui et l’envoie au Paris Saint-Germain.
Actuellement à Abidjan, Yaya Touré a jusqu’à la fin du mois de juillet pour se reposer. Avant de regagner Manchester et de penser à son avenir. Chez les Citizens. Ou ailleurs si la pelouse de l’Etihad Stadium n’est pas assez verte. Il l’a bien mérité.
