Alors que Youcef Belaïli explose tout avec l'Espérance Tunis, on apprend que le Fennec aurait pu rester au pays après son expérience aussi brève que réussie au Mouloudia Club d'Alger. Explications.
L’histoire aurait pu être bien différente pour Youcef Belaïli. L’international algérien de 32 ans, aujourd’hui à l’Espérance Tunis, était à deux doigts de faire son grand retour au MC Oran, son club de cœur. Mais malgré sa volonté affichée, des désaccords internes au sein du club oranais ont empêché cette signature tant attendue.
C’est Mourad Benayad, attaquant de la JS El Biar, qui a révélé cette information sur la chaîne El-Heddaf, affirmant que Belaïli avait un réel désir de porter à nouveau le maillot du MCO après son passage au MC Alger. Le joueur explique :
« Je vous l’assure, Belaïli voulait signer au MCO après son départ du MCA. Mais cela n’a pas pu se concrétiser pour des raisons… »
Des blocages internes fatals
Ce transfert aurait pu représenter une énorme opportunité pour le MC Oran, tant sur le plan sportif que médiatique. Pourtant, les tensions au sein du club ont rapidement compliqué l’affaire. Toujours selon Mourad Benayad, certains dirigeants du MCO se seraient opposés à son retour, une situation qui a conduit Belaïli à explorer d’autres horizons. Il explique un revirement de situation :
« Il y a des gens qui ne voulaient pas de lui au MCO. C’est le plus grand joueur du championnat algérien pour moi. Quand il vient, il va demander à ce que l’effectif soit à la hauteur. Or, l’ambiguïté du projet, de la gestion et les conflits d’intérêts ont fait que Belaïli n’est pas revenu à Oran »
Une déclaration qui met en lumière le manque de stabilité qui règne au sein du MCO, un club régulièrement miné par des problèmes de gestion et des désaccords internes et qui est 11e du championnat (sur 16).
Face à ces obstacles, Belaïli a finalement opté pour un come back dans un autre club qui lui tient à cœur : l’Espérance de Tunis. Un choix qui lui réussit puisqu’il brille cette saison (12 buts et 13 passes décisives), notamment en Ligue des champions africaine. Pendant ce temps, le MC Oran, en pleine crise structurelle, peut nourrir des regrets d’avoir laissé filer une telle opportunité. Malgré son attachement pour son club formateur.
